Vrai ou faux ca pourrait etre possible...
la légende du maréchal Ney : Comme Masséna, Louis XVIII et Wellington, le maréchal Ney était franc-maçon. Et certains prétendent que Wellington aurait persisté dans son envie de sauver son valeureux adversaire. Avec l'aide d'un cousin de Napoléon et de Louis XVIII lui même, une mise en scène aurait été préparée pour faire croire à l'exécution. Le maréchal Ney aurait porté un gilet rempli de sang de porc, qu'il aurait crevé lorsqu'il ordonna aux soldats de tirer. De plus, on dit que le mur contre lequel il a été fusillé, aurait été criblé d'impact de balles, laissant présumer que les tireurs auraient volontairement manqué leur cible. Il aurait ensuite, grâce à des complicités franc-maçonnes, rejoint les États-Unis où il aurait entammé une carrière d'enseignant.
Un homme se réclamant de son identité est mort à Brownsville en Caroline du Nord en 1846. Il s'appelait Peter Stuart Ney. Nom troublant car, Pierre était le prénom du père du maréchal Ney, et l'on dit que sa mère descendait de la dynastie des Stuart écossais. Ce Peter Stuart Ney enseignait le français, l'allemand, l'hébreu et les mathématiques.
Il ne se revela son identité qu'a deux reprises: Tout d'abord, lorsqu'un élève lui apporte un journal français anonçant la mort de Napoléon. Il s'evanouit et est transporté chez lui. Quelques heures plus tard, l'élève vient lui rendre visite, pour prendre de ses nouvelles. Il découvre un Peter Stuart Ney ensanglanté dans son lit, avec les veines tranchées. Peter Stuart Ney survécut. Et la seconde révélation eut lieu sur son lit de mort. Il dit en anglais : "By all that is holy, I am Marshal Ney of France!"
Plusieurs soldats vinrent identifier ce mystérieux personnage, et furent catégoriques, il s'agissait bien pour eux du maréchal qui les avait menés au combat. Deux expertises graphologiques eurent lieu. Elle donnèrent des résultats contradictoires.
La tombe de Peter Stuart Ney arbore un petit drapeau français et l'inscription équivoque suivante :
"In memory of Peter Stuart Ney, a native of France and soldier of the French Revolution under Napoleon Bonaparte, who departed this life November 15, 1846, aged 77 years."
Ce que l'on peut dire, c'est que plusieurs choses sont troublantes. Tout d'abord des témoins présents lors de l'exécution, trouvèrent surprenant qu'il s'écroule face contre terre. Mais le principal mystère est le suivant : en 1903, la Troisième République française décide de donner au maréchal Ney une sépulture digne. En effet, il était depuis 1815 enterré sous une simple dalle. On construit donc l'actuelle tombe, massive et digne. Pour cela, le cercueil est exhumé. Le fossoyeur qui ouvre le cercueil constate et témoigne à qui veut bien l'écouter, que le cercueil est vide ! On lui dit que la raison en est la mauvaise qualité du cercueil en sapin qui s'effrite facilement. Le squelette serait recouvert par ces fragments de sapin.
Il est troublant qu'un professionnel connaissant son métier, ne sache pas reconnaître un cerceuil vide, d'un cerceuil plein. Ce témoin est décédé subitement quelques temps après. Peut être que les techniques modernes, telles que l'analyse ADN, pourraient lever ce grand mystère de l'histoire de France.