Petit QUIZZZZZZZZ

[Bruguière]

Le comte Bertrand, cher au général Bibouba ?

[thilio]

Non, ce n'est pas lui...

[Bruguière]

Larrey....

[thilio]

Vraiment incollable.....
Une idée de la date?

[Bruguière]

15 décembre 1992 

   En effet c'est tardif......

[thilio]

Le corps de D. Larrey embaumé à Lyon est transporté à Paris. Les obsèques officielles sont célébrées en l'église de Saint Germain l'Auxerrois, le Maréchal Soult, ministre de la guerre ayant refusé l'accès des Invalides sollicité par son fils. Le coeur de D. Larrey et les viscères sont placés dans deux urnes déposées au Val de Grâce. Son corps, initialement inhumé au Cimetière du Père Lachaise, repose en la Chapelle des Invalides depuis le 15 décembre 1992, à la dernière place disponible (9-19).

A vous la main, Général Bruguière  

[Bruguière]

Merci, 

  Une question pour l"adjudant Jack.....

              La lance des chevau-légers lanciers possédait un détail qui avait deux intérêts lors du combat...........

        Lequel, le détail et lesquels, les intérêts ? 

[kiva]

Une dragonne en cuir blanc, située au centre de gravité de la lance, qui permettait d'augmenter la force de pénétration lors de l'impact et empêchait également de perdre la lance ?

[Bruguière]

Je pensais à un autre détail.....

[kiva]

Il doit donc s'agir d'une boule  située en dessous de la lame, qui je cite : "permettait de créer un état de choc propice à désarçonner son adversaire et indiquait la limite de pénétration" ?

[Bruguière]

C'est cela, bravo et à vous la main.....

[kiva]

Je prends donc la main.

Pendant la campagne de Saxe un homme sauva plus de 2500 hommes d'une mort certaine, de qui s'agit-il ?

[Belliard]

Un officiers français?

[meissonier]

Pendant la campagne de Saxe un homme sauva plus de 2500 hommes d'une mort certaine, de qui s'agit-il ?

Ne s'agirait-il pas du Baron Larrey quand il a sauvé 2600 et quelques conscrits amputé du doigt qui sert à tirer du peloton d'exécution ?

[kiva]

Capitaine Meissonier savez-vous combien de temps j'ai passé à chercher cette énigme que j'ai tournée de manière à ne pas trouver facilement la réponse avec un moteur de recherche  

Bingo ! C'est bien ce grand homme dont il est question.

Après le désastre de Russie, une nouvelle armée française, constituée en 1813 de jeunes recrues inexpérimentées, tente de contenir, en Saxe, le flot des coalisés. Avec mauvaise foi et légèreté, Soult et l’état-major, las des guerres, baptisent mutilations volontaires d’innom-brables et inhabituelles blessures digitales afin de faire douter Napoléon du moral de ses troupes. La Prévôté prépare 24 pelotons d’exécution…

Larrey s’empare de l’affaire, se redresse et attaque de front l’Empereur et ses maréchaux, comme pour un duel d’honneur. En trois jours, il examine 2.632 mutilés des doigts, établit un dossier pour chacun. « Pénétré de l’importance de la décision que j’étais appelé à donner dans ce cas remarquable de chirurgie légale, je persistai dans mon premier jugement ; les autres membres du jury partagèrent mon opinion. (…) Le jury, en se résumant, proteste qu’il est physiquement impossible d’établir la moindre preuve qu’aucun des militaires visités par lui se soit mutilé volontairement (…) ». Appuyé sur des arguments anatomiques, mécaniques, balistiques, le rapport rigoureux de Larrey disculpe non seulement ses ‘’enfants’’ innocents, mais analyse et explique les causes de ces accidents liés au manque d’instruction militaire. Napoléon le reçoit avec une mine sévère et contrariée, une attitude impatiente, un geste saccadé, un ton sec.

_ "Eh bien, monsieur Larrey, persistez-vous toujours dans votre opinion ?

_ Je fais plus, Sire, je viens la prouver à Votre Majesté. Cette brave jeunesse était indignement calomniée (…) » Napoléon prend connaissance du dossier « puis revenant bientôt à M. Larrey avec un visage tout à fait dégagé, lui prend affectueusement la main, et lui dit d’une voix émue : Adieu, monsieur Larrey, un souverain est bien heureux d’avoir affaire à un homme tel que vous ! »

Il a sauvé les autres d’une mort injuste, elle espère sa revanche deux ans plus tard, à Waterloo. Prisonnier des Prussiens, Larrey est pris pour l’Empereur. Entravé, dépouillé, nu-pieds, il affronte le peloton d’exécution lorsque surgit par miracle un de ses anciens élèves, chirurgien berlinois, qui délivre celui que toute l’Europe connaît et respecte.

Extrait de http://www.napoleonicsociety.com/french/larrey.htm

Un autre lien :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/larrey_dj.html


A vous la main