Auteur Sujet: Petit QUIZZZZZZZZ  (Lu 3110555 fois)

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3990 le: 06 février 2010, 09:31:58 am »
Je pense qu'il s'agit de Barras parlant de Bonaparte.............. ;)

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3991 le: 06 février 2010, 21:38:10 pm »
Napoleon parle a Murat ?

Hors ligne Belliard

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3992 le: 08 février 2010, 18:08:15 pm »
    Bonjour Messieurs, et excusez  moi  pour mon absence. :)

Vous avez tout à fait raison Général, c'est bien ce pauvre Barras qui parle de Bonaparte.... Il pensait que ces propos allaient rester dans l'histoire, mais certainement pas qu'ils allaient le faire passer pour un triste sire.

A vous le soin mon Général. ;)
 
   

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3993 le: 08 février 2010, 21:11:51 pm »
Merci général,  :D

   Lors de la retraite de Russie, un vieux grognard eut la surprise de sa vie en découvrant celui qu'il prit tout d'abord pour un soldat et qui s'avéra être un officier de très haut rang,  occupé à une tâche bien particulière...

                          Qui était cet officier et que faisait il ?  ;)

Hors ligne Pariente

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3994 le: 08 février 2010, 21:27:38 pm »
...

...

 :idea:

Cette tâche faisait-elle intervenir les sphincters dudit officier ? :mrgreen:

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3995 le: 08 février 2010, 21:42:33 pm »
 :shock: :shock: :shock: :oops: :oops:

  Grand dieu non !!!!!!!

Hors ligne Belliard

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3996 le: 10 février 2010, 14:07:18 pm »
Un officiers resté à l'arrière et qui se démenait pour aider les soldats a franchir la Berezina?
   

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3997 le: 10 février 2010, 17:03:01 pm »
Ce n'est pas cela mais, il y a de l'idée..... ;)

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3998 le: 10 février 2010, 19:04:39 pm »
le général Eblé faisant le rôle de gendarme ???

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #3999 le: 11 février 2010, 07:36:22 am »
Il s'agit, en effet, d'un "officier" qui en fait plus que de coutume, vraiment plus... ;)

          Mais pas d'Eblé en gendarme.... 8)

Hors ligne Joubert

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #4000 le: 11 février 2010, 17:46:35 pm »
Le "Rougeaud" en artilleur solitaire  8)

Hors ligne Bruguière

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #4001 le: 11 février 2010, 17:54:09 pm »
Bravo soldat !!! Quelle entrée fracassante dans le Quizzzz  :smile: :smile:

   Il s'agit, en effet, du maréchal Ney qui joue du canon.........
      Voici l'anecdote par Georges d'Esparbès :

" 1812. La retraite. Des foules sinistres emplissaient les plaines glacées.
Ces foules défilèrent, silencieuses, avec leurs drapeaux inclinés, comme si leurs Aigles pleuraient, elles aussi. Puis les routes de neige se dépouillèrent. Le dernier homme était disparu. Plus de bruit, plus de vie. Rien que le néant, la mort dans le froid.

Mais, peu à peu, d’autres foules noires se montrèrent, arrivant du même côté, plus éclaircies, moins nombreuses, encore plus redoutables. C’était l'extrême arrière-garde qui venait de Smolensk, les protecteurs de la retraite, les sauveurs des derniers héros de l’Epopée.
Ils passèrent, comme des ombres, avec leurs trophées barbares et somptueux arrachés aux murs du Kremlin.
Là, dans ces bandes orgueilleuses, on ne reconnaissait plus les chefs d’avec leurs soldats. Des grenadiers vêtus comme des rois de Byzance et des généraux enveloppés de loques sordides. Mais les Aigles, là, étaient debout sur les hampes.
Ils venaient de se battre à Krasnoé.

C'était le soir. Presque plus d’artillerie. Pas de vivres. Les équipages dispersés. Tous étaient las et tristes. Aussi, n’en pouvant plus, le gros de cette extrême arrière-garde vint s’arrêter aux bords du Dniepr, pour y établir un bivouac.

Sous une tente formée de plusieurs pelisses de renard bleu, attachées à une lance cosaque, trois hommes achevaient de vider un casque rempli d’une boisson faite avec des betteraves. C’était un petit blondin, tambour aux voltigeurs, pâle et grelottant sous sa peau d'ours, un grenadier habillé de soieries chinoises et un vieux dragon de la garde qui avait l'air d'un prophète sous les grands plis damassés d'une simarre de pope toute scintillante de pierres précieuses.
Ils venaient de partager en trois rations un large morceau de graisse du cheval, quand un coup de canon se fit entendre.
— Où donc c’est qu'on tire? S'écria le gamin ; voilà une heure qu’on canonne. C’est-il des Cosaques?
— C’est des canons français, répondit le vieux soldat au manteau de pierreries ; j’ai reconnu leur voix ; ils grognent tout près de la rivière. Braves canons, fanfan ; sans eux on ne pourrait pas dîner, les Cosaque nous tomberaient sur le poil.
Un autre coup ralentit, clameur grave dans l'immense étendue glacée. Les trois hommes finirent de manger leur graisse. Puis le grenadier frotta ses mains dans ses soies chinoises:
— Maintenant que j'ai bu et mangé comme au restaurant de "La Dinde", à Montluçon, je vais dormir.
— Difficile, murmura le gamin en claquant des dents, quand on s’endort par ce temps-là, on n'est pas sûr de se réveiller.
Autre coup de foudre.
— Ben, dormez, dit le vieux de la garde en écoutant l'écho du canon, je vais me dégourdir les pattes du côté de l'artillerie. Honneur aux entêtés, je leur dirai un mot de compliment.
Il partit.

Il marcha pendant un quart d’heure, étonné de ne voir personne sur les chemins. Aucun bivouac ; nul artilleur. Cependant, à intervalles monotones, réguliers, égaux, il entendait le canon.
C'était près de la rivière. Il y courut.
Mais aussitôt il recula, inquiet, puis stupéfait, puis ébloui.
— Oh ! Murmura-t-il, si je m’y connais en faits de bougres, en voilà un !
Au lieu d'une batterie complète, il n'y avait là qu'un canon, devant ce canon qu’un canonnier.
L’ancien de la garde s'agenouilla derrière un affût, pour mieux voir l'homme, pour l'admirer plus longtemps.
L'artilleur solitaire, en manches de chemise malgré le froid glacial, faisait à lui seul toute la manœuvre. Comme il travaillait une pièce de 8, il remplaçait donc treize camarades, deux canonniers et onze servants. Le dragon de la garde le vit décrocher son seau, le poser sous la fusée de l'essieu et allumer la lance. Puis l'homme vint se poster entre les leviers de pointage, dirigea la pièce, courut à la culasse pour boucher la lumière, ensuite à la volée pour charger. Ses mouvements étaient secs, automatiques. Il se baissait et se redressait avec précision, comme au champ du tir. Il avait l'air d'un fantôme, l'âme d'un artilleur mort échappée de sa tombe et revenue dans la nuit vers son canon. A ce moment, la lune éclaira sa tête. Elle était sanglante.
— Et il est blessé, encore ! Ah ! le pauvre poilu ! grogna le vieux de la garde.
Il sentit les glaçons qui bordaient ses cils fondre lentement et couler.
— La poule à ma tante ! Si les camarades de la Grogne pouvaient me voir ! Qu'est-ce qui me prend ? Je pleure…
La pièce chargée, l'homme plaça l'étoupille et mit le feu. Un éclair éclatant blanchit la plaine de neige et le braillement du canon s’éloigna dans l’étendue infinie. Le vieux de la garde avait sauté au-devant de l'homme:
— Bon de sort ! Camarade, c'est rudement beau ce que tu fais là !
Le canonnier détourna son visage sanglant, où nul trait humain ne se voyait, sauf deux yeux clairs, durs, ardents, pleins d'une fièvre triste.
— Je fais mon devoir, dit-il. Je me promenais, j'ai rencontré ce canon. L'armée est lasse et les Cosaques la cernent. Je m’amuse à leur faire peur.
— Au lieu de nocer comme nous autres, continue le vieux, de manger et de boire et même de dormir, tu veilles, toi, tu travailles tout seul.
— Tu te trompes, j'ai mangé.
Le cadavre d'un cheval gisait près de lui, le ventre fendu. Il le montra.
— Est-ce que tu es blessé?
— Non.
— Mais tu as la figure toute rouge?
— Comme je n'avais pas de couteau, j'ai arraché le foie de ce cheval avec mes dents.
— Bon, gronda le vieux, un brave comme toi, ça doit vivre. Quel régiment? T'as pas d’uniforme. Avec tes manches de chemise, on ne sait pas d'où tu es.
— Je ne suis d’aucun régiment.
— Ah ! Bah !, murmura le vieux dragon sans comprendre. Est-ce que tu voudrais me promener, artilleur? Dis-moi ton numéro, c'est pour ton bien.
— Je ne suis pas artilleur, répondit l'homme tranquillement.
— Pas possible ! Tu gazouilles ! Eh bien ! Si t’es pas artilleur, tu connais rudement la manique ! Mets-toi aux canonniers, mon garçon tu aurais de l’avenir.

L'homme se préparait à retirer. Attentif à sa pièce, il ne fit plus attention au vieux.
— Faut des galons quand on est capable. Moi, si je ne suis pas que brigadier, malgré mes soixante-deux ans, c’est que je ne sais pas lire. Mais "brigadier de la garde", c’est quelque chose ! Tiens, que je te dis, j'ai des connaissances, je mets ma protection à ton service.
— Merci, dit le canonnier.
Son ombre glissa, rapide. Il chargeait la pièce.
— Je parlerai de toi à mon lieutenant, continua le vieux à l’écart. Mon lieutenant est le cousin du colonel ; c'est bien le diable si le colonel ne trouve pas l'occasion de dire ton affaire à l'Empereur. T’auras pas la croix tout de suite, bien sûr, parce que t’es trop jeune, mais tu seras peut-être nommé brigadier comme moi, qui sait?
Un grondement l'interrompt: la voix formidable du canon. Et presque en même temps, une autre voix, bonne et bienveillante, mais aussi terrible, ajouta:
— Merci, camarade, ne te mets pas en peine ; je n'ai plus besoin de galons, je suis maréchal de France depuis huit ans.

Au clair de lune, devant le vieux dragon ahuri, le chef de l'extrême arrière-garde de l'armée française, le dernier canonnier de la retraite passa une manche de sa chemise sur sa figure, et le soldat blême et tremblant reconnut le Lion rouge, les crins d'or et les yeux en feu de Michel Ney. "



   A vous, donc, la main............ ;)

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #4002 le: 11 février 2010, 18:53:56 pm »
Magnifique histoire superbement racontée.

Je crois que La Grogne d'Esparbès est introuvable en librairie... Je vérifierai. ;)

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #4003 le: 11 février 2010, 20:54:03 pm »
Merci mon Général!
Peu de merite sur cette affaire,Ney me semblait etre de la partie depuis le debut.
Certes une fort belle histoire à laquelle j'aimerais vraiment croire,mais c'est un peu trop romancé non?

La main je prends donc...
...De porcelaine de Sevres et de bronze,j'ai deux noms et j'en honore treize.Qui suis-je ?

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Re : Petit QUIZZZZZZZZ
« Réponse #4004 le: 11 février 2010, 21:24:28 pm »
La Table des Maréchaux, dite aussi la Table d'Austerlitz est faite de bronze et de porcelaine de Sèvres, elle représente Napoléon et treize maréchaux.