L' Empereur se penche avec une extrême minutie sur l'organisation des bataillons d'équipages militaires, que ce soit celui de la Garde ou ceux d'autres unités: il fait écrire au maréchal Bessières, commandant la Garde impériale à Paris, 21 décembre 1811.
Répondant à son travail sur l'administration de la Garde, Napoléon s'en tient à l'organisation du 24 août, à savoir:
1 ordonnateur, 6 commissaires des guerres et 3 adjoints.
1 commissaire des guerres ou 1 adjoint sera attaché à chaque division. La cavalerie comptera pour deux divisions.
48 officiers de santé me paraissent suffisants.
302 employés et ouvriers d'administration également suffisants.
Il demande d'en maintenir le nombre au complet et dès le départ de la Garde, de former une compagnie de 100 ouvriers, composée principalement de boulangers. On les fera rejoindre ensuite par détachements de 50 hommes.
Le bataillon des équipages militaires à six compagnies, 17 officiers, 771 hommes et 1200 chevaux; il sert 30 fourgons et 12 forges des corps, 28 ambulances, 52 fourgons des vivres, 120 voitures du nouveau modèle, 6 forges, 4 prolonges, total 252 voitures; ce qui me paraît suffisant.
La distribution sera faite, pour les fourgons d'administration, à raison de 5 par division et 10 en réserve pour la cavalerie; pour les fourgons d'ambulance, à raison de 5 par division et de 8 pour la cavalerie; pour les caissons de vivre ancien modèle, à raison de 14 pour les deux premières divisions, et de 12 pour les deux dernières, et sans y comrendre les fourgons de la garde italienne.
Je vois qu'il ne manque pour cela que 229 chevaux, en y comprenant les 200 chevaux qui spnt en Espagne, que les voitures d'ambulance, 120 voitures de nouvelle construction et 6 fourgons.
Je prends un décret pour l'objet le plus important, qui est l'achat des chevaux.......
Nous verrons comment l'Empereur se soucie de l'organisation du train d'artillerie.
