Dear all,
I am reading your discussion with interest.
The study of Adkins is very interesting but it seems he didn't read testimonies of people who were at Waterloo on the 18th june 1815.
For example, here is the testimony of Général Desalles who was chief of the artillery of the french Ist corps.
"Le fatal 18 juin arriva. Le terrain était détrempé quoi qu'il fît assez beau. L'Empereur avait fait une reconnaissance dès le matin. Il ne croyait pas encore que les Anglais voulussent lui livrer bataille ; il fit faire plusieurs mouvements sur la droite pour s'en assurer. Je dus aller reconnaître un chemin qui entrait dans la forêt, pour m'assurer s'il était praticable à l'artillerie. Les deux armées étaient en observation. On fit manger nos soldats.
Vers dix heures, l'Empereur fit serrer le 1er corps sur le second, qui occupait la gauche du chemin de Bruxelles. Nous occupâmes la droite de ce chemin, encaissé sur ce point. Deux divisions du 5e corps et la garde formaient la réserve.
J'étais auprès du comte d'Erlon quand M. de Labédoyère, général aide de camp de l'Empereur, vint me dire de sa part qu'il me donnait le commandement d'une batterie de quatre-vingts bouches à feu, qui se composait de toutes mes batteries de six, de ma réserve de douze, et des réserves des 2e et 5e corps (6e corps - note from Frédéric), ce qui ne formait réellement que cinquante-quatre bouches à feu dont vingt-quatre de douze. J'avais d'abord l'ordre de mettre en batterie toutes ces pièces dans la position que nous occupions, à mi-côte, sur une seule ligne, et de commencer le feu de toutes à la fois pour étonner et ébranler le moral de l'ennemi. J'allais me conformer à cet ordre quand le général Ruty, commandant en chef l'artillerie, vint à moi et me dit de faire la reconnaissance d'une position plus avancée afin de l'occuper plus tard. Vieux soldat, sachant par théorie et par pratique que tout mouvement sur le champ de bataille est une crise, et que surtout un mouvement d'une grande quantité d'artillerie est dangereux, je le fixai longtemps, interrogeant son regard pour être bien certain qu'il parlait sérieusement. Quand j'en eus acquis la certitude, je fis ma reconnaissance rapidement, puis au retour j'engageai le feu qui fit tout à coup trembler le sol. (...) Je méditais le mouvement que j'avais à opérer et que je me proposais d'exécuter partiellement par batterie, faisant feu en avançant. Je venais d'aborder le maréchal prince de la Moskowa dont j'avais la confiance entière, pour l'avertir de ce que j'allais faire et prendre ses instructions, quand j'aperçus le lieutenant-colonel * * * mettre en mouvement les réserves et se porter, sans aucune précaution, sur la seconde position. Il y arrive pourtant et peut s'y mettre en batterie. Au même instant le maréchal me crie : "Vous êtes chargé !" En effet, la cavalerie ennemie, profitant de l'interruption du feu, chargeait la 1re division du 1er corps qui formait un seul carré dans un pli de terrain au-dessous de nous.
Au moment où avait repris le feu de mes réserves, je ne voulus pas laisser un immense intervalle entre elles et mes canons de 6. J'envoyai mon aide de camp dire aux officiers qui les commandaient de se joindre à la gauche de la batterie. Il était trop tard ! L'infanterie, chargée en arrière par une cavalerie formidable, est rompue. Elle arrive pêle-mêle avec l'ennemi sur la réserve d'artillerie dont le feu est paralysé par la crainte de tuer les nôtres."
According to this général, who was present at the battle, the Grande batterie was actually composed of 54 pieces and was probably placed just in front on the Ist corps. There were no guns of the Imperial Guard.
It may look strange as with just 3 reserve batteries it should just reach 18 guns of 12 lbs. If he talks about 24 heavy guns, there should have been one more reserve battery. And, apparently the only other 12 lbs guns were in the Imperial Guard.
The aim of the grande batterie wasn't to destroy allied troops but to astonish and shake their moral.
On the other hand, there is the testimony of Général Gourgaud, Officier d'Ordonance of the Emperor :
"(...)Les masses anglaises étaient placées en arrière de la sommité de la position, afin d'être moins exposées au feu de notre artillerie, en sorte que nous ne voyions bien que les tirailleurs et les batteries ennemies.
A midi, l'Empereur m'envoie porter l'ordre, au maréchal Ney qui commandait principalement la droite, d'attaquer très vivement l'ennemi, en se faisant précéder par beaucoup d'artillerie. Je mets en batterie, en avant du corps d'Erlon, 64 bouches à feu (dont 30 de 12), et nous engageons, sur ce point, une vigoureuse canonnade. L'ennemi souffre beaucoup ; nos tirailleurs s'avancent, ils sont dans Mont Saint-Jean. Le maréchal Ney fait avancer toute sa ligne ; l'artillerie quitte une bonne position pour se porter en avant.(...)"
Gourgaud talks about more guns and more 12 lbs guns.
Both testimonies are talking about a movement (of at least the heavy batteries) to a forward postion that could be the ridge of La Haye Sainte, the grande batterie beeing initially in position mid slope of the ridge between Belle Alliance and Papelotte.
According to me the problem of the grande batterie isn't solved yet.
Regards
Frédéric