extrait de:les batailles de Napoleon de Laurent Joffrin , edition,Seuil.(page 204.)
je cite:
"a la guerre,les causes minuscules ont d'immenses consequences.rien n'illustre mieux la maxime que la campagne de belgique en 1815.l'histoire deterministe ne voit dans l'enchainement des evenements que l'influence irresistible des facteurs economiques et sociaux,que l'enexorable marche de la societe,que la toute puissance des structures qui se rient des derisoires pretentions des hommes a forger leur destin.soubresaut inouie,renversement impossible,bataille qu'on ne pouvait pas perdre,campagne qu'on ne pouvait pas prevoir.Waterloo refute tout cela.
relegué a l'ile d'Elbe,surveillé par la marine britanique,Napoleon ne pouvait pas s'en echappé.abordant la france avec en tout 1200 hommes,il ne pouvait pas survivre trois jour.marchant vers Paris,il avait contre lui l'etat tout entier et toute une troupe de marechaux decidés a l'arreter.remonté vers le trone,il ne pouvait pas attaquer l'europe coalise a un contre quatre.mais reunissant soudain une nouvelle armée,galvanisant une troupe rendue a l'esprit révolutionnaire,surprenant les allies,fonçant sur leur armées separées,gagnant d'emblée deux journées de marche sur ces rivaux decontenancés,il ne pouvait pas etre battu.vainqueur a ligny et aux Quatre Bras,il ne pouvait pas perdre a Waterloo.sa deroute fut neamoins totale.
tous ces evenements que les logisticiens de l'histoire aurait jugés impossible,tant ils contredisaient les lois élémentaire des effets et des causes,se sont pourtant produits.dans la saga de Bonaparte,les Cent-Jours forment la plus invraisemblable des conclusions:a tous égards,elle etait impossible.
aussi bien terminée comme elle l'aurait du l'etre,la campagne de Belgique changeait l'avenir.Wellington et blucher en deroute,les français entrant vainqueurs a Bruxelles,la begique soulevée en leur faveur,Napoleon installait a l'est de sa frontiere une enorme tete de pont et projetait sur toute l'europe l'ombre de la grande armée réssucitée.deux autres armées ,russe et autrichienne,marchaient a ce moment sur les français.contre une troupe au moral décuplé,elle n'avait pas gagné d'avance.d'autant que le triomphe de Waterloo pouvait disloquer la coalition(tenir compte des autres reponses cités plus haut,et les ,ou la proposition de paix en nov 1813,par l'autriche ou les allies,et par l'autriche en 1815,celle ci a confirmer.pour la dissolution de la coalition,cela a ete annoncé aussi par Jomini,ce grand analyste,qui avait cité lui aussi;"ce grand coup frappé a propos au debut de la campagne,pouvait dissoudre la coalition") Wellington battu,les conservateurs était en difficulté a Londres.ceux-ci renversés,l'angleterre dominé par les Whigs aurait sans doute traité.Napoleon,dans cette affaire,fatigué des guerres,ne cherchant plus,apres les revers de 1813 et 1814,qu'a assurer son trone et a proteger sa succession,voulait desesperement la paix.la victoire de Waterloo lui en ouvrait les portes.alors l'histoire de l'europe changeait du tout au tout.la revolution debout imposait plus vite ses idees au monde et le compromis Bonapartiste une evolution progressive à la societe française.contrainte a la conciliation,l'angleterre n'etait pas la puissance dominante sur la scene mondiale,etc.et les historiens auraitent doctement expliqué que la victoire française etait ineluctable et que ses consequences s'enchainaient avec une logique imparable...de meme qu'a suivre leur logique mecanique,il etait impossible qu'un nobliau Corse,officier mal noté dans l'armée française,devint un jour empereur des français et maitre de l'europe.
c'est sous ce rapport qu'il faut considerer la campagne de 1815:celui d'un evenement qui ne devait pas etre et qui s'est tout de meme produit;celui d'une bataille qu'on ne pouvait pas perdre,et qu'on a tout de meme perdu.tout cela en raison d'une poignée de hasards,de six ou sept coups de chance ou de malchance,comme autant de caprices du destin.car chacun d'entre eux,survenant ou ne survenant pas,aurait reorienté toute l'histoire."
faite vous votre opinion.