Je connais un bon example d’un carré cassé, le combat de Garcia-Hernandez dans la guerre de l’Espagne. 23 Juillet 1812 la jour après la bataille de Salamanca.
La division Foy faisant l’arrière-garde de l’armée de Marmont était attaqué par la cavalerie de la legion Allemande (King’s German Legion)
Le brigade Bock's 770 dragons arrivait sur le champ consistait de la 1ère et 2éme Dragons Lourde. Foy avait mis ses huit battalions en carré avec le 76éme en tête, puis le 6éme légère et avec le 39éme et 69éme en réserve.
La première attaque était fait par un escadron de la 1ère Dragons contre un des carrés du 76éme. Après une salve à 80 metres et une autre a 20 metres cet escadron se trouvait face à face aux fantassins. Un coup de fusil avait mortellement blessé un cheval qui tombait sur les rangs d’infanterie en lancent des coup de pieds en façon insensée. C’était suffisament pour ouvrir un trou dans lequelle le Capitain Gleichen passait suivi par ces homes et le carré rompu.
Ensuite le 2éme escadron tombait sur 2 peletons du 6éme légère formant arrière-garde pour le regiment. Selon les temoins KGL ces peletons était balayé. Le reste du 6éme se deplacait sur les hauteurs avec le commandement “Allongez le pas, gagnons la hauter!”
Maintenant le 2éme Dragons passe à l’attaque contre le carré que vient de former en carré où probablement est mal-formé et rejoint (et interrompu) par les fuyards du 76éme. Cet fois aussi le carré est cassé.
Finalment le brigade continue l’assault contre les carrés des 39éme et 69éme mais cet fois la cavalerie anglais/hannoverienne et repoussé.
Bilan. Foy 200 tués et blesses plus 1,400 fait prisonnier. Bock 54 tués et 62 blessés. La proportion élevée de tués à blessés étant dû à la tir des mousquets de très proche.
Cet example et connu comme un example rare avec pour cause la chance avec le cheval abbattu et peut-être le fait que c’était le premier combat par ces dragons inexpérimenté qui approchait trop proche.
Quelques statistques selon Oman A history of the Peninsular War Vol 5 pp477
76th Line & 6th Leger 2 bns total 2400 bayonnettes
Officiers du 76th prise et envoyé en Angleterre– 14 en bonne santé plus 2 blessés.
Noms des Officiers capturé.
Baillie
Cavie
Catrin
Demarest
Denis
Duclos
Dupin
Dupont
Dusan
Gautier
Guimblot
L’Huissier
Lambert (blesse)
Matrinot (blesse)
Richard
Ravenal
Autres non-envoyé
Oman citant Martinien
Lebert (tué)
Dessessard (blessé)
Lanzavecchia (blessé)
Massibot (blessé)
Narry(blessé)
Rossignol (blessé)
Statistiques
76éme ligne
15 Juillet 56 officiers, 1351 hommes
1 Août 45 officers 887 hommes
Martinen 1 officier tué, 7 blessé
6th leger
15 Juillet 46 officiers 1055 hommes
1 Août 41 officiers 684 hommes
(Martinien) 1 officier tué, 10 blessé
1éme Dragons KGL
2 officiers tués, 2 officiers blesses kia,
28 hommes tués 37 hommes blessés
2éme Dragons KGL
1 officier tué, 1 officier blessé
21 hommes tués et 29 hommes blessés
1 battalion 76éme prise où mis hors de combat 21 des 27 officiers et 650 hommes.
6th leger Colonel Molard + 6 officiers prisonnieres
Baudart, Paulin, Piancet, Turpin, Bouteille, 8 officieres blessés, et environ 500 hommes hors du combat.
Campagnes du Capitaine Marcel
Le jour ne tarda pas à paraître et ma compagnie, que je croyais dispersée et perdue, se rassembla auprès de moi : il ne manquait que 19 hommes. Nous nous mîmes en route; le régiment, le 6e léger et un bataillon du 76e formaient l'arrière-garde l'infanterie ennemie ne nous poursuivait pas et il faut croire qu'elle n'était pas en état de le faire. Au moment où nous franchissions un petit ruisseau, quelques dragons qui marchaient sur nos flancs vinrent au galop nous prévenir que la cavalerie ennemie arrivait (22). Au lieu d'arrêter et de prendre des dispositions nécessaires pour la recevoir, notre général de brigade voulut faire allonger le pas et gagner une hauteur; on n'eut ni le temps d'arriver ni celui de se former.
Nous pensions d'abord que cette cavalerie ne voulait qu'attaquer les dragons et ramasser les traîneurs, mais nos cavaliers firent demi-tour et les Anglais chargèrent le bataillon du 76e dont les soldats s'étaient éparpillés pour boire dans le ruisseau : presque tous furent faits prisonniers. Ils se jetèrent ensuite sur le 6e léger qu'ils mirent dans le plus grand désordre : la plupart des officiers de ce régiment avaient été envoyés dans les hameaux environnants pour faire rentrer les soldats qui y étaient allés en grand nombre chercher des vivres, de sorte qu'aucun mouvement ne put être exécuté. Notre bataillon n'avait pas eu le temps de former le carré, mais s'était tellement serré en masse que les cavaliers ne purent l'enfoncer et se contentèrent de sabrer quelques soldats. Je me trouvais presque à l'extérieur et je reçus encore un coup de sabre sur le bras droit. Les Anglais espéraient sans doute traverser ainsi toute notre armée; ils continuèrent leur course mais, arrivés sur le plateau, se trouvèrent en présence de notre 2e bataillon tout disposé pour les recevoir : le calme et le silence étaient tellement bien observés que le feu de deux rangs sur toutes les faces du carré ne fut commandé qu'au moment où les cavaliers étaient sur les baïonnettes et il fut exécuté avec la même précision qu'à l'exercice. Des dix escadrons dont se composait cette cavalerie, il ne resta pas 80 hommes qui ne savaient où se réfugier