Auteur Sujet: La retraite d'un corps d'armée dans LG...  (Lu 33266 fois)

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #15 le: 24 janvier 2008, 21:34:54 pm »
Bonsoir JMM,
Merci pour ces précisions.

Napoléon avait pour sa part conclut en 1809 que la présence de ces canons rassurait les fantassins, et qu'il souhaitait donc voir affecté un canon de 4 livres à chaque bataillon...

Je me trompe peut être, en 1809 ce n'était pas des canons de 3£ récupéré aux Autrichiens qui étaient affectés à l'artillerie régimentaire?
"L'art de le guerre,c'est de soumettre l'ennemis sans combat"  Sun-Tse

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #16 le: 24 janvier 2008, 21:45:17 pm »
Possible, mais je crois que c'était un peu des 2 (du 3 livres autrichien et du 4£ Gribeauval)... Désolé, mais je ne vais pas recherché dans la doc.. aussi si un Grognard pouvait nous éclairer définitivement.. Merci..

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #17 le: 24 janvier 2008, 22:01:32 pm »
Bien vue JMM,

à partir de 1809, Napoléon, conscient de la supériorité de l'artillerie autrichienne dans les journées d'Essling et d'Aspern, décide d'attacher de l'artillerie régimentaire à ses régiments d'infanterie. Par ordre du 24 mai  et par décret du 9 juin 1809, il prescrit de leur faire donner deux pièces autrichiennes de 3 ou de 4.


Hors ligne Auerstaedt

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #18 le: 24 janvier 2008, 22:05:09 pm »
Il me semble aussi que c'était un peu des 2.

... Désolé, mais je ne vais pas recherché dans la doc..

J'ai un peu la flemme de chercher.... :roll: :mrgreen:
Merci d'avoir répondu si vite.

A++ et bonne nuit  ;)
"L'art de le guerre,c'est de soumettre l'ennemis sans combat"  Sun-Tse

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #19 le: 24 janvier 2008, 22:08:46 pm »
Merci pour la réponse.. juste un truc quand même.. je ne suis pas sûr que l'autrichien avait du 4£.. mais du 3, du 6 et +.
donc, le décret précise-t-il la présence de 3 et 4£ autrichiens? Cela dit, c'est un peu du détail, tout en restant intéressant
JMM

Hors ligne EXELMANS

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #20 le: 25 janvier 2008, 00:00:03 am »
Louis-Alexandre Berthier alors chef d'état major, adresse une lettre à Massena le 25 mai 1809 l'informant qu'il avait donné ordre au général Songis de faire mettre à sa disposition  24 pièces de canon de 3 ou de 5 autrichiennes:

"Vous attacherez deux de ces pièces à chacun des régiments français de votre corps d'Armée".


Hors ligne EXELMANS

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #21 le: 25 janvier 2008, 00:20:42 am »
Pour répondre à ta question JMM, le decret parle de pièces de 3 ou de 4, le mot "autrichienne" n'apparaît pas.

Hors ligne Jack Aubrey

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #22 le: 25 janvier 2008, 10:38:23 am »
une question.. c'est encore mes racines asiatiques qui ressortent  :smile: :smile: :smile:
Est il possible pour faire retraite de sacrifier une partie de l'armée? En clair donner l'ordre qu'ils se battent jusqu'à la fin !!!!

Jack
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Re : Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #23 le: 25 janvier 2008, 11:19:54 am »
une question.. c'est encore mes racines asiatiques qui ressortent  :smile: :smile: :smile:
Est il possible pour faire retraite de sacrifier une partie de l'armée? En clair donner l'ordre qu'ils se battent jusqu'à la fin !!!!

Jack

Façon Waterloo?
Il me semble-sauf erreur-que cela a déjà été évoqué dans un autre topic ;) (je crois même y avoir évoqué Léonidas aux Thermopyles)


assassin!!! :mrgreen:
Honneur et Gloire!!


Hors ligne Jack Aubrey

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #24 le: 25 janvier 2008, 12:29:02 pm »
exact Nick cela a été traité.. car j'y avais participé cela me revient...
Comme quoi on ne se refait pas... Mais pour moi c'est pas Waterloo ma reference historique... en restant français c'est les hommes de Bigeard lors de la retraite de Tu Lê !!!

bon vent
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Re : Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #25 le: 25 janvier 2008, 13:03:13 pm »
Bonjour,

Possible, mais je crois que c'était un peu des 2 (du 3 livres autrichien et du 4£ Gribeauval)... Désolé, mais je ne vais pas recherché dans la doc.. aussi si un Grognard pouvait nous éclairer définitivement.. Merci..
J'ai une référence là-dessus mais elle vaut ce qu'elle vaut : les albums de F&L Funcken. Il y est mentionné qu'en 1809, l'artillerie régimentaire est reformée dans les armées françaises (elle avait été supprimée sous le Consulat) en affectant 4 pièces de 3 £ ou de 5 £, prises au Autrichiens, par régiment. Ces pièces seront réduites à 2 puis à 1 / régiment avant de disparaître déféinitivement en 1812.


une question.. c'est encore mes racines asiatiques qui ressortent  :smile: :smile: :smile:
Est il possible pour faire retraite de sacrifier une partie de l'armée? En clair donner l'ordre qu'ils se battent jusqu'à la fin !!!!

Jack
Dans LG, il n'y a pas la possibilité de "moduler" l'intensité d'un ordre (défendre/attaquer à tout prix, ménager les pertes, ...). Par contre, la vigueur dun ordre dépendra 1) de l'ordre lui-même (un ordre de diversion sera tjs plus "mou" qu'un ordre d'attaque/défense) 2) de la valeur initiale des troupes engagées et de leur état au moment de l'engagement. Au joueur de prendre ces paramètres en compte pour obtenir l'effet souhaité  ;)


(...) est-ce que une unité formée en carré peut se déplacer  :?: (...)
JMM a répondu pour le jeu. Je précise que j'ai lu (où ? comme souvent : m'en souviens pas  :oops:   :twisted:) qu'il arrivait que les troupes se forment en carré pour... attaquer  :shock:  Essentiellement qd l'attaque était menée en échelon. Je pense, car l'explication n'est pas donnée, que ce dispositif était adopté pour éviter les contre-attaques de cavalerie ; l'échelon ne présentant pas une ligne continue à l'ENI, il était plus facile à la cavalerie de s'immiscer entre les bataillons et de les attaquer de flanc.


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Re : Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #26 le: 25 janvier 2008, 13:19:55 pm »
une question.. c'est encore mes racines asiatiques qui ressortent  :smile: :smile: :smile:
Est il possible pour faire retraite de sacrifier une partie de l'armée? En clair donner l'ordre qu'ils se battent jusqu'à la fin !!!!

pour complèter la réponse de Reinel, à la base c'est le type d'unité (conscrit - ligne - élite - garde ...) qui détermine à partir de quel taux de perte l'unité va se débander pour fuir (de mémoire il me semble que c'est autour de 10% pour la ligne), ceci étant modulé par d'autres facteurs comme le moral
Donc sur le champ de bataille tu verras des unités fuyant vers l'arrière pour se rallier avant de repartir au combat, mais après un certain pourcentage de pertes l'unité quittera tout bonnement le champ de bataille. Alors à toi de ménager ta troupe si tu ne veux pas qu'elle te lâche en pleine bataille  ;)

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Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #27 le: 25 janvier 2008, 13:21:52 pm »
Dans la réalité, un carré de bataillon constitué de troupe aguerries (non conscrits) peut se déplacer à la vitesse d'une colonne par peloton. C'est à dire assez vite !

Plus le carré est gros et composé d'unités différentes, plus il sera difficile à mouvoir et lent.

Mais une fois les ordres compris par les chefs, la direction identifiée et prise, sur un terrain clair et dégagé, un carré se déplace à vitesse normale. Ce n'est pas un problème et cela n'est pas anecdotiques : c'est-à-dire que cela a souvent été le cas.

A contrario, je ne suis pas sûr qu'il soit possible de mouvoir un carré de division. Cela me semble trop compliqué à mettre en oeuvre du fait de la composition du carré. Une telle structure reprendra sa formation de marche de base pour avancer.
« Modifié: 25 janvier 2008, 13:32:26 pm par La_Provence »
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Re : Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #28 le: 25 janvier 2008, 14:02:38 pm »
Merci pour la réponse.. juste un truc quand même.. je ne suis pas sûr que l'autrichien avait du 4£.. mais du 3, du 6 et +.
donc, le décret précise-t-il la présence de 3 et 4£ autrichiens? Cela dit, c'est un peu du détail, tout en restant intéressant
JMM

Pour compléter, ci-joint l'extrait d'un article sur l'artillerie régimentaire tiré de Tradition Magazine N°78-79 : J'avais posté ça dans une section restreinte du forum.

"En France, la création de l'artillerie régimentaire est due à Maurice de Saxe et remonte au mois de décembre 1743, avec l'attribution de 2 pièces de calibre 3 pour chaque bataillon d'infanterie. En réalité, il s'agit d'une artillerie d'appoint licenciée sitôt la guerre terminée, ce qui est le cas en décembre 1748.

Réorganisée en janvier 1757, à raison d'une pièce de canon "à la Suédoise" (7) par bataillon, elle est de nouveau supprimée en décembre 1762.

Elle voit de nouveau le jour en février 1793[/s], avec la création des demi-brigades d'infanterie de ligne fortes de 3 bataillons et d'une compagnie de canonniers volontaires servant 6 pièces de 4.

En mai 1795, le nombre de pièces est réduit de moitié et réparti dans les bataillons, les canonniers en surnombre étant affectés dans les régiments d'artillerie à pied. Comme ceux-ci choisissaient les meilleurs, la solution se révéla pire que le mal et l'on revint à la compagnie régimentaire ou plutôt "demi-brigadaire" par l'arrêté du 8 janvier 1796. Mais tous ces replâtrages ne satisfont personne et s'étant montrée plus encombrante qu'inutile, cette artillerie d'accompagnement disparaît discrètement à partir de 1798.

En 1809, le nombre important de pièces légères (de 3 ou de 5) prises aux Autrichiens et aux Prussiens donne l'idée à l'Empereur de reconstituer l'artillerie régimentaire. Disons également que la « demi-défaite » d’Essling n’y est pas tout à fait étrangère !
Dès le 24 mai, il prescrit d’adjoindre à chaque régiment d’infanterie de l’armée d’Allemagne, 2 pièces de 3 ou de 5.Le 27 mai suivant, c’est le tour de l’armée d’Italie et du corps d’armée du général Marmont.

Le décret Impérial du 9 juin 1809 nous donne le détail de l’effectif et, si vous le permettez, nous allons prendre l’exemple de la compagnie d’artillerie régimentaire du 67eme de ligne que commande le colonel Petit.
Formée dans l’île de Lobau, le 16 juin 1809, elle est sous les ordres du lieutenant Mounier, qui n’a rien d’un artilleur, puisque la veille, il était encore officier à la seconde compagnie de fusiliers du 2eme bataillon… Son adjoint, le sous-lieutenant Quantin, ne l’est pas non plus, puisqu’il vient, quant à lui, de la 4eme compagnie de fusiliers du même bataillon. A dire vrai, nous avons eu beau écarquiller les yeux, nous n’avons trouvé aucun artilleur parmi les 3 sergents, les 3 caporaux, les 2 ouvriers et les 60 fusiliers convertis en 20 canonniers et en 40 conducteurs !
La compagnie se divise en 3 escouades : La première, sous les ordres du lieutenant Mounier, comprend 1 sergent, 1 caporal, 2 ouvriers et 20 canonniers avec 2 pièces de 3 ou de 5 et 3 caissons de munitions (chargés à 200 coups pour les pièces de 3 ou 150 coups pour les pièces de 5), le tout tracté par 20 chevaux. Les deux autres escouades sont commandées par le sous-lieutenant Quantin et comptent chacune 20 conducteurs encadrés par 1 sergent et 1 caporal. Le matériel, tracté par 52 chevaux, comporte une forge roulante, un caisson d’ambulance, un caisson de papier, 2 caissons de cartouches, 2 caissons de vivres et 6 voitures de bataillon.
Qu’il nous soit cependant permis de douter de l’efficacité de cette compagnie d’artillerie (ainsi que beaucoup d’autres d’ailleurs…) lors de la bataille de Wagram, car nous voyons difficilement un simple fusilier devenir un artilleur accompli en une vingtaine de jours !

Par son décret du 18 Octobre 1809, Napoléon décide que seuls les régiments d’infanterie stationnés en Allemagne, Illyrie et Dalmatie conserveront leur compagnie d’artillerie.

1811…Le ciel d’Europe se couvre de gros nuages noirs. Afin de parer à toute éventualité, l’Empereur renforce l’armée d’Allemagne qu’il a confié au maréchal Davout, nouveau Prince d’Eckmühl. Le 11 février 1811, ce dernier reçoit l’ordre d’augmenter les effectifs de son artillerie régimentaire. Désormais, chaque compagnie est sous les ordres d’1 capitaine, secondé par 1 sergent-major et 1 fourrier. Les ordres seront transmis par un tambour… lorsque les canons ne feront pas trop de bruit, bien sûr. Cette compagnie est divisée en 5 escouades ; les deux premières, commandées par le lieutenant, s’occupent du service des pièces et les 3 autres, sous les ordres du sous-lieutenant, tractent le matériel.
Les 2 escouades d’artillerie totalisent 2 sergents, 2 caporaux, 4 ouvriers et 40 canonniers. Les 3 escouades du train, outre 3 sergents et 3 caporaux, comptent 60 conducteurs. Le matériel se compose de 4 pièces de 3 et de 4 caissons de munitions tractés par la 1ère escouade du train avec 34 chevaux. La forge roulante, 4 caissons de munitions et 2 caissons de régiment sont tractés par les 30 chevaux de la 2nde escouade du train. Enfin la 3eme escouade à l’aide de ses 34 chevaux  transporte les 8 caissons de bataillon contenant chacun 16 000 cartouches.

Le 17 avril 1811, l’ordre de constituer une compagnie d’artillerie est étendu aux régiments d’infanterie stationnés en France, puis, peu de temps après, à ceux de l’armée d’Italie. Le 24 juin 1812, tous les régiments à la solde française qui entrent en Russie ont leur compagnie d’artillerie, théoriquement composée de 3 officiers et d’une centaine d’hommes. Or sur un état de la Grande Armée daté du 1er juin 1812, nous pouvons lire que si le 21eme de ligne compte 92 artilleurs et le 7eme Léger, 89 artilleurs, le 127eme de ligne n’en aligne que 66, le 84eme de Ligne, seulement 60, tandis que le 4eme Suisse bat le record avec 48 artilleurs seulement…
De plus tous ces régiments n’ont que 2 officiers au lieu de 3.
Nous sommes donc loin des effectifs théoriques prévus par le décret du 11 février 1811. Bien entendu, nous ne pouvons pas généraliser en nous contentant de citer les chiffres de 5 régiments : il faudrait faire une étude plus poussée en prenant un par un tous les dossiers…étude bien éphémère d’ailleurs, puisque la campagne de Russie a recouvert tous ces effectifs de son grand manteau de neige…
A Paris, magnifiquement conservé dans l’une des salles du musée de l’Armée, on peut voir l’uniforme du lieutenant commandant de la compagnie d’artillerie régimentaire du 6eme de Ligne (Figure F).
En 1811, bien que faisant partie de l’armée d’Italie, notre régiment n’a pas eu à former sa compagnie d’artillerie, car la plupart de ses bataillons sont cantonnés à Corfou ou à l’île d’Elbe.

En Octobre 1812, cela va mal en Russie et l’Empereur a besoin de tous les soldats disponibles ; c’est pour cela, qu’entre autres, il fait appel aux 3eme et 4eme bataillons stationnés au dépôt de Vérone. Ceux-ci vont devoir constituer une compagnie d’artillerie, qui sera passée en revue le 17 novembre 1812. Commandée par un lieutenant, elle est divisée en 3 escouades : la première se compose d’1 sergent, d’1 caporal, de 2 ouvriers et de 20 canonniers. Les 2 autres totalisent chacune 1 sergent, 1 caporal et 20 conducteurs. Soit un total d’1 officier et de 68 hommes. Le matériel comprend 2 pièces de 6, une forge roulante, un affût de rechange, 3 caissons de munitions, 4 caissons de cartouches, 3 chariots de vivres et d’habillement, 1 chariot pour la solde et la comptabilité et 1 caisson d’ambulance. Affecté à la division commandée par le général Comte Grenier, le 6eme de Ligne et sa compagnie d’artillerie entrent à Berlin le 16 janvier 1813. Passé à la division du baron Gérard, notre régiment se bat, en août 1813, sur les bords de la rivière Katzbach, contre les soldats prussiens de notre vieil ennemi Blücher qui y gagne son bâton de maréchal. Le 19 octobre suivant, le voici à Leipzig où la plupart de ses officiers et de ses soldats sont faits prisonniers du fait de l’explosion malencontreuse qui a détruit le pont sur l’Elster. Les derniers rescapés du malheureux 6eme de ligne se battent à Hanau le 30 octobre 1813.

Sans en avoir la preuve formelle, nous pensons que les compagnies d’artillerie régimentaire ne sont pas reconstituées en 1813 et que, probablement, les rares qui existent encore sont versées dans les régiments d’artillerie à pied."

Notes : (7) Fondues par la maison Sautray, les pièces dites « à la Suédoise » sont beaucoup plus petites et plus maniables que les pièces normales. Elles ne pèsent que 600 livres environ et peuvent tirer 10 coups par minute. La vis de pointage est remplacée par une manivelle.

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Re : Re : Re : La retraite d'un corps d'armée dans LG...
« Réponse #29 le: 25 janvier 2008, 17:32:57 pm »
Notes : (7) Fondues par la maison Sautray, les pièces dites « à la Suédoise » sont beaucoup plus petites et plus maniables que les pièces normales. Elles ne pèsent que 600 livres environ et peuvent tirer 10 coups par minute. La vis de pointage est remplacée par une manivelle.

T'es sûr de ce chiffre  :shock:
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