Bonjour,
L'Histoire couvre tellement de domaines différents qu'il est complètement illusoire de prétendre l'enseigner à raison de 3 à 4 heures par semaine. Et chacun de ces domaines (culturel, religieux, politique, géographique, scientifique, ethnologique, économique, militaire, sociologique, …) est d'une égale importance et étroitement mêlé aux autres. Impossible donc d'avoir un enseignement "progressif" qui commencerait par une "base" (comme les opérations basiques en math ou le vocabulaire en langue) ; il est fini le temps de nos ancêtres, les gaulois…
Et pourtant… Comment appréhender le monde actuel sans connaissances historiques ? Comment "comprendre" les routes nationales française sans étudier la stratégie militaire du 1er empire ? Peut-on analyser la monogamie, culturellement majoritaire dans le monde, en ignorant les guerres claniques de la fin de la pré-histoire ?
L'intérêt pour l'Histoire va bien au-delà du "devoir de mémoire" très à la mode et tellement évident, il est indispensable à la compréhension du monde qui nous entoure.
Et tout cela ne peut être enseigné dans le cadre du programme scolaire ! Je connais qcqs étudiants en Histoire qui, se spécialisant dans un domaine (pré-histoire, bas moyen-age, renaissance, …), me disent ne pas avoir malheureusement de temps pour s'intéresser aux autres périodes, leur domaine d'étude étant déjà bien trop riche en détails et données nécessaires pour le cerner convenablement.
Et je rejoints Lannes : l'apprentissage de l'Histoire, pour le "citoyen moyen" comme moi, passe par la lecture (ou le visionnage) de documents et d'ouvrages dictés par son propre intérêt. Et, petit à petit, la trame nous apparaît et devient cohérente. Et, les connaissances stimulant l'intérêt, de recherches en lectures, nous acquérons un (petit) verni de ce que nos anciens appelaient la Culture Générale.
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