Par Jean Desmarès,membre du souvenir Napoleonien...le coup de faux évoqué par le General Pariente :C'est alors Masséna qui va avec le 4ème corps d'armée à l'aile gauche servir de pivot dans un mouvement de faux de l'armée impériale : il va tourner la ligne Aspern - Essling en attaquant le 6éme corps autrichien de Klénau et tenir la position. Davout à droite avec le 3ème corps tient bon et se prépare à attaquer...
Une fois assuré que les ailes tiennent, Bonaparte, l'ancien officier d'artillerie, va alors mettre en place, sous les ordres du général LAURISTON la grande batterie de Wagram, au centre du dispositif.
Les 102 canons (60 de la garde à cheval, les 30 de l'armée d'Italie, les 12 de la grosse cavalerie) s'avancent à travers les lignes sur un front d'un kilomètre et demi !
Imaginez plus de 600 chevaux emmenant au trot ce formidable matériel caché des autrichiens par les ondulations du terrain !
Après une charge fantastique des cuirassiers de Nansouty et des cavaliers de la Garde Impériale sur l'artillerie autrichienne, charge qui échoue, probablement en raison de la blessure du Maréchal Bessières,
c'est le colonel Drouot qui alignera cette batterie et déchaînera le feu à 11 heures.
Alors, formés en carré (1km de côté) les troupes de Mac Donald renforcées de 8 bataillons de la Garde Impériale, avec les cuirassiers de Nansouty et la cavalerie de la Garde revenus sur les côtés, enfonceront le centre autrichien.
Mac Donald au centre avança à la tête de ses divisions formées en colonne. Il les conduisit sur les lignes ennemies sous une pluie de mitraille et de boulets. Après les canons dont le rôle fut grand, la parole était à l'infanterie... Beaucoup de cavaliers et de chevaux autrichiens tombèrent à la pointe des baïonnettes de l'armée d'Italie !
Le centre de L'Archiduc Charles recula d'une lieue et provoqua le repli des ailes autrichiennes qui risquaient d'être prise à revers, sous la pression des troupes françaises... L'aile droite de Davout remportait par ailleurs des succès décisifs sur les troupes hongroises...
Il était 15 heures et la bataille était gagnée !
...mais qui ne nous éclaire guère n'est ce pas ?