Le général Bisson avait une haute stature, mais il était devenu d'une obésité extrême. Ce fut sans doute à cause de cette corpulence extraordinaire qu'il cessa, quoique jeune encore, de coopérer activement aux luttes de l'Empire. Depuis 1807 jusqu'au 26 juillet 1811, époque où il mourut à Mantoue : il resta étranger aux victoires de l'armée française.
Il ne jouissait pas seulement d'une grande réputation de bravoure, il passait aussi pour un gourmand de distinction. Son appétit était tel, qu'il recevait de l'Empereur un traitement supplémentaire et spécial pour y pourvoir. Brillat-Savarin lui a consacré les lignes suivantes dans sa Physiologie du goût : « C'est ainsi, dit-il, que le général Bisson, qui buvait chaque jour huit bouteilles de vin à son déjeuner, n'avait pas l'air d'y toucher. Il avait un plus grand verre que les autres, elle vidait plus souvent; mais on eût dit qu'il n'y faisait pas attention ; et tout en humant ainsi seize litres de liquide, il n'était pas plus empêché de plaisanter et de donner ses ordres que s'il n'eût dû boire qu'un carafon. »
Ce n'est pas une réponse, mais une description d'un marigot général, mais certainement pas un combats général de l'empire