" Pour le lundi gras S'organisait un bal costumé dont toute la ville parlait.Mes nouveaux amis, et particulièrement mon amie, insistèrent pour que les y accompagnasse.Je demandai à mon capitaine la permission de la nuit: il me l'a refusa.J'avais pris mon parti de cette déception, mais les jeunes filles se moquèrent de moi....................."
Alors je pris le risque
" Nous nous déguiseront si parfaitement disaient-elles que personne ne saura vous reconnaître "
"J'allai rejoindre les demoiselles, mais j'étais loin d'avoir la gaieté habituelle et elles s'en aperçurent.Je leur avouai mon inquiétude
-Oh ! dit mon amie , c'est bien plutôt à moi n'être pas tranquille.Nous avons comploté de vous déguiser en femme........."
Toutes s'occuperent de ma toilette
"Dans la salle du bal , mon propre capitaine fut le premier qui m'aborda.............Un officier de hussard me tira d'embarras en m'invitant à danser.Après cettre premiere valse, mon major me demanda la seconde.J'était bouleversé.......................................Il en vint aux déclarations chaleureuses et aux offres les plus insensées..............Mon supplices dura jusqu'a 4 heures du matin , ou le groupe de mes amis vint enfin me tirer d'affaire.............."
"Le jour naissait quand je me glissait dans mon lit.J'y étais à peine que le sergent de semaine survint, m'apprit qu'un contre appel à minuit avait constaté mon absence et qu'il avait ordre de me conduire à la chambre de police.......................il me marqua pour vingt coups de sabres."
" C'est bien simple.Je ne tiens pas à la vie et la quitterai sans regrets.Voici mon projet:Dès que le major me fera avancer ainsi qu'il en a la coutume.Je l'aborderai tenant sous ma capote mes deux pistolets.De l'un je lui brûlerai la poitrine et de l'autre je me ferai sauter la cervelle....................."
"Ma décision était irrevocable...................Lorsque mon capitaine , chargé ce jour-là de la visite du quartier pénétra dans la chambre de police
-Comment! toi ici ? et condamné à vingt coups de plat de sabre. Qu'est-ce que tu as fait?
Je luis dit mon escapade de la nuit, il se rendit chez le major , interceda en faveur de ma jeunesse..........................."
"-Belles excuses, fit -il d'un ton dur, elle ne t'empechera pas de subir la puintion, car tu sait ce que tu as réellemnt fait pendant cette nuit.......................
-Rien de mal,je vous assure et nul ne pourrait mieux l'attester que vous-même......."
Mon capitaine , intervint afin de me laisser m'expliquer.
"Je lui dis tout, mon travestissement et sa méprise, les danses avec lui, la bavaroise au buffet: comment aurais-je supposé,ajoutai-je, mon major, qu'après avoir été aimable hier avec moi, vous seriez si sévère aujourd'hui"
les deux officier se retirèrent dans un coin de la pièce.Le capitaine crevait de rire,ils se parlèrent bas.Puis le major rappela le sergent, lui dit de me laisser rentrer dans ma chambrée, et se tournant vers moi furieux:
-Allons c'est bon ! je te fais grâce..................."
voila comment je failli perdre la vie
C'est bien le colonel Girard et maire de Toulon a deux reprises
A vous la main mon cher Baurya