Plan défensif sur Austerlitz et ses conséquences.

[Chaos]

Voilà donc un plan de bataille  défensif, avec une réserve formé par les corps d'Oudinot, Bessières et Murat pour une contre attaque. Le corps de Davout(avec le rajout d'une division du corps de Soult), lui ne devant servir qu'à protéger la LOP et couvrir Lannes



Après l'envoie de reconnaissances, je décide de positionner le corps de Davout en soutien éloigné de Lannes.





L'action se précise, les allié attaquent visiblement le centre tenu par Soult en force, je décide de descendre la garde en soutient de Soult.




12h50, je décide de contre attaquer l'aile droite Austro-russe, avec les corps d'Oudinot et de Murat, celle-ci a tellement malmené Bernadotte avec son artillerie que celui-ci n'a quasiment plus de troupes. Les échanges de tirs ont amoindri les deux armées, c'est à une bataille d'attrition que nous avons à faire, au centre Soulkt s'en sort un peu mieux avec sa batterie de 12 bien protégée. Au sud l'I.A prépare l'attaque du corps de Lannes.



Les troupes des deux camps ont subie des pertes.




15h21 la messe est dites, au nord l'aile droite des alliés à explosé sous les coups d'une division d'élite et des cavaliers. Murat et Oudinot vont commencer à descendre et menacer ainsi la LOP des autro-russe. Avec 40% de pertes l'armée russes va commencer à se replier mais non sans combattre.




Voilà la situation en fin de journée, malgré un dernier baroud d'honneur contre le corps de Lannes, la bataille se termine par une victoire française.



Le rapport est succinct mais je pense, que vous en avez saisi l’essentiel. À savoir une bonne gestion des réserves et un bon tempo pour lancer votre contre-attaque.

[GénéraL GuiLLauMe]

Bonjour Chaos,

très sympa cette étude, court, clair, et on a envie de poser des questions...

 Donc à priori ton idée de départ (vu la position de tes corps d'armées) était d'enfoncer l'aile droite des austro Russes, ce que tu as fait dans l'après midi. On a l'impression que tout s'est passé comme prévu, non ? Mis à part que tu as du renforcer Soult pour ne pas que le centre vacille, ce qui est logique...

Je note que le corps de Davout est "intact" et qu'il aurait pu soutenir Lannes si celui ci pliait (ce qui a bien faillit arriver).
Comment expliques tu la défaite des coalisées ? Une armée trop étendue ? ... Qui a attaqué à trois endroits différents sans provoquer de surnombre ?

Pourquoi avoir lancé ta contre attaque à 12h50 et pas avant ou pas après ?

Au plaisir,

[Chaos]

Bonjour général Guillaume.

Il m'a fallu pas mal de temps pour comprendre la manière dont fonctionnait Histwar. C'est avant tout une simulation avec ses règles, sur un support informatique, se  déroulant en temps continu. JMM l'a conçu de manière à ce qu'il corresponde à sa vision des batailles napoléoniennes. Pour ma part, j'ai l'impression de jouer un jeux avec figurines, mais avec des règles beaucoup plus complexes. 

Pour en revenir à la bataille, effectivement tout c'est passé comme prévu, les réserves ont joué leur rôle et ma force de frappe a été bien employé. Et j'ai encore deux corps intactes, la garde et le corps de Davout.

Mais parlons de la défaite des coalisés gérer par l'I.A. Elle a attaqué en 3 endroits différents sans provoquer de surnombre, d'habitude elle attaque sur 2 axes, chose qui c'est passé lors de ma partie quand j'ai joué de manière offensive. Cette défaite est dû:
1- je pense à une carence de l'I.A concernant la gestion des réserves mis à sa disposition. Au centre par exemple, elle a attaqué à outrance sans chercher à gérer une petite réserve de l’équivalent d'une brigade. Elle obéit aux ordres, se déploie sur deux lignes et lorsque qu'un régiments de la première ligne subit trop de perte, celui-ci est remplacé par une unité de la deuxième ligne. Bref, elle continuera à lancer ses troupes à l'assaut sans nuance. Ce qui provoque généralement l'érosion de ses troupes ,quand elle s'attaque à une position défensive bien préparée. Seul un surnombre locale, lui permet de réussir ses attaques, chose qui n'a pas eu dans cette partie.
2-L'attrition des forces, le nombre d'attaque que peut faire une unité, la gestion des munitions, la fatigue sont aussi des facteurs importants à prendre en compte.

Quant à mon attaque si je l'ai lancé à cette heure, je savais qu'en face rien n'aurait résisté à l'attaque combiné de ses deux corps frais. Les coalisés combattaient depuis au moins trois heures. Pertes+troupes fatiguées= déroute assurée, c'est pour cela qu'il faut toujours garder à l'esprit l'usure de ses forces. Il existe encore bien d'autre subtilité dans le maniement des corps d'armée, mais là faut s'inscrire à l'école de guerre  pour connaitre tout mes secrets.