Bonjour à tous, voilà un nouveau rapport de bataille, toujours sur Friedland^^. Seul différence, j'ai pris la place de l'I.A, ce qui permet de déployer l'armée russe de manière plus conventionnelle. Pour une meilleur vue sur le champs de bataille, le brouillard de guerre n'est que partiellement activé.(Marqueur).
Après une expérience riche d'enseignement concernant cette bataille, niveau de difficulté au max mais caméra libre, se soldant par une défaite écrasante des français; là aussi, j'avais pris le commandement des deux armées. Je me suis dis, fais un dernier rapport et lave l'honneur de l'armée française, avant de prendre la direction d'un autre champs de bataille.
Pour vous donnez une idée de l'ampleur de la débâcle voici le résultat:
Tout cela à cause d'un très mauvais placement de mes unités et d'une très mauvaise coordination des différents corps. Tout c'était bien passé pendant les cinq premières heures de la bataille, mais n'ayant plus de réserve digne de ce nom, mes troupes se sont usées et ont fini par fuir le champs de bataille sans compter un corps trop éloigné qui ne participera que d'une manière anecdotique à cette déroute. J'ai donc recommencer la bataille, en tirant les enseignements de ma précédente défaite.
Mais laissons place, aux protagoniste de ce drame en 5 actes.
Prologue
14 juin 1807, l'aube se lèvent sur Friedland, deux armées se font face, l'une commandée par l'un des plus grand génie militaire de tout les temps, l'autre par un général compétent mais trop vaniteux et imbu de sa personne pour admettre ces propres erreurs.
En ce matin, de fin de printemps, Napoléon ne craint qu'un seule chose, la retraite de l'armée russe, arrivée tard dans la soirée avec le reste de l'armée, il n'a pu engager les soldats du Tsar. Seul le corps de Lannes s'est battu la veille. Par ses manœuvre, il a quand même ralentie fortement la progression des russes vers Heinrichsdorft. Et ceux-ci, croyant avoir à faire qu'à un seul corps, ont décidé de l'attaquer, le lendemain en force. Après avoir passer une partie de la nuit à reconnaître la topographie des lieux, il dicte ses ordres. Le VIème corps du maréchal Ney attaquera la gauche de l'armée russe en direction de Friedland, il sera soutenu par le Ier corps du général Victor qui fixera cette gauche pendant la manœuvre de Ney, le corps de réserve du maréchal Lannes se déploiera de manière défensive sur la droite du village d'Heinrichsdorft, il sera soutenu sur sa gauche par le VIIIème corps du général Mortier, la garde fera la jonction entre le corps de Lannes et celui de Victor, pouvant ainsi soutenir l'un ou l'autre corps.
En face, Bennigsen, torturé par la maladie de pierre, n'a pas fermé l'œil de la nuit. Il croit toujours avoir en face lui qu'un simple corps d'armée soutenu par divers éléments. Mais les renseignements que lui ont donnés Bagration et Gortshakov, le contrarient quelque peu. Ne voulant pas risquer une nouvelle bataille comme celle d'Eylau , il se ravisent et donne l'ordre au corps de Bagration de se poster de manière défensive entre le coude que fait l'Alle et le ruisseau du moulin. Le corps de Gorchakov se déploiera à droite sur le plateau entre Heinrichsdorft et Friedland, il sera soutenue à sa droite par le corps de Dokhturov. La garde restera en réserve entre les corps de Bagration et de Gorchakov. Comme ça, si l'ennemi est inférieure en nombre, il sera toujours temps de partir à l'assaut après une préparation d'artillerie.
Ier acte
L'aube se lève et les différentes armée se positionnent en fonctions des ordres qu'elles ont reçues. Le corps de Victor fixera de manière efficace le corps de Bagration mais au prix de la perte de la quasi-totalité des cannons d'une de ses batterie d'artillerie. 9H, le corps de Ney attaque les troupes de Bagration, mais celle-ci arcbouter entre l'Alle et le ruisseau du moulin forme un mur infranchissable.
Corps de Ney est à droite celui-ci est soutenu par l'artillerie de Senarmont à gauche.
IIéme acte
Il est dix heures, voyant le corps de Ney piétiné quelque peu devant la défense énergique de Bagration, Napoléon envoie deux aides de camps coup sur coup, ordonner au corps de Victor d'attaquer à son tour pendant que celui de Ney récupère des premières heures de la bataille. Pendant ce temps là l'I.A tactique russe fera une grossière erreur en déployant deux batterie sans soutien. Elles seront détruite par la cavalerie par des charges sur leur flanc.
IIIème acte
Il est midi, le corps de Victor s'élance à l'assaut de l'armée russe, celui-ci soutenu par la garde sur sa gauche et l'artillerie du VIème corps, arrivera à refouler le corps russe sur le centre. Napoléon sentant la victoire à sa portée, envoie plusieurs aides de camp afin de prévenir Lannes et Mortier que c'est à leur tour de rentré dans la danse. 14H30 Lannes soutenu par Mortier attaque de front les russes. Ney ayant réussi à redéployer son corps, repart en direction de Friedland. La garde quelque peu malmené, elle aussi sera repris en main par des ordres directes à leur chef de régiment et d'escadron. Dans le millieu de l'après midi Ney arrive enfin à capturer Friedland, Victor lui arrive à se positionner à l'ancienne place de la gauche russe. Ils vont être l'enclume sur la quelle Lanne et Mortier vont s'abattre, avec entre les deux, l'armée russe.
Napoléon sur le mamelon en avant de Posthenen, à gauche la garde impériale, au centre le corps de Victor, à droite les troupes de Ney fonçant sur Friedland, dont on distingue à peine le clocher sur l'horizon.
Diaporame coté français:
http://cid-f99510125fb71167.skydrive.live.com/play.aspx/rapport%20de%20bataille%20friedland/Cot%C3%A9%20fran%C3%A7ais?ref=1Diaporama coté russe:
http://cid-f99510125fb71167.skydrive.live.com/play.aspx/rapport%20de%20bataille%20friedland/Cot%C3%A9%20russes?ref=1Epilogue
http://www.deezer.com/listen-314638La bataille s'arrête à 17h30, faute de combattants visiblement.
Les russes sont culbutés par toute l'armée française, c'est un sauve qui peut général. Officiers, homme du rang se pressent vers le gué situé sur l'Alle, pour échapper à l'étreinte des différents corps d'armées de l'empereur. Bennigsen manque même de se noyer dans la rivière, c'est de ses aide-de-camps qui le sauvera.
La musique de la garde joue La victoire est à nous, quant à Napoléon, c'est en vainqueur (la victoire indécise d'Eylau vient d'être effacé par ce coup de tonnerre) qu'il retourne vers son quartier général situé à Posthenen, il dictera ses ordres afin de poursuivre les russes l'épée dans les reins.
Encore une bataille de jouée, que dire de plus?
Après l'humiliation, la victoire. Que tout c'est bien passé, je n'ai peut-être pas assez joué les russes mais que pouvait-ils faire? Étant en infériorité numérique, les erreurs à ce niveau se payent cash. Subir les assauts de l'armée française et contre attaquer, ma foi pourquoi pas, mais avec quelle troupe? La garde? Déjà engagé en partie, au coté du corps de Bagration. Les troupes de l'aile droite? Dégarnir une partie du front au risque de se faire tourner plus facilement, je ne sais pas. C'est peut être une piste à explorer, mais je la trouve dangereuse. « Le brouillard de guerre a peut être aussi jouer un rôle dans la bataille, il faudrait peut être que je réessaye avec la difficulté maximum. ». Ou encore un assaut en direction d'Heinrichsdorft, au risque de ne plus avoir de liaison avec le corps de Bagration, franchement, je ne vois pas trop comment les russes peuvent s'en tirer. Ordonner à la garde dès le début du combat de soutenir le corps de Bagration, oui mais contre un joueur qui opte pour une autre approche de la bataille, elle ne joue plus trop son rôle de réserve et le temps de la mettre en marche vers un point chaud des combats, il peut se passer beaucoup de chose.
Pour résumer, avec un bon plan et une utilisation optimum des ordres, le russe a peu de chance de l'emporter comme dans la réalité.