Si la charge de cavalerie s'effectue botte contre botte c'est une conception assez récente de l'emploi de la cavalerie. C'est Frédéric II et Seydlitz en Prusse qui ont mis au point cette methode de charge rigoureuse et ordonnée. Elle nous sera fatale a Rossbach et Guibert revient longuement sur l'emploi de la charge de cavalerie et ses limites.
Concernant l'alignement, le secret de la réussite de la cavalerie française tient a la séléction des animaux. Effectivement les officiers chargés de la selection des chevaux destinés aux régiments se conformaient a des critères qui devaient permettre d'avoir des chevaux solides et rustiques pour supporter les longues marches en campagnes et pas necessairement des chevaux de course. On ne demandait a ces derniers pas d'atteindre les 50km/h.
Ainsi dans les régiments effectivement les chevaux aux caractéristiques uniforme étaient plus aisés a mener et l'equitation se trouvait facilité. D'ailleurs la conscription ne permettait plus de disposer de cavalier formés comme les cavaliers de Louis XIV, aux evolutions académiques et dont la monture par ses caracoles et ruades participait au combat du cavalier.
Concernant la cavalerie anglaise, Wellington signale qu'il n'avait pas confiance dans celle ci en Angleterre car , l'arme au main d'une noblesse fortunée etait equipée justement de chevaux issus des haras de course et la nature des cavaliers anglais etait de disposer des chevaux les plus rapides. La charge anglaise etait une course effrénée a l'ennemi et les formations ne tenaient pas la distance justement a cause du manque d'uniformité des chevaux . Je pense que les scott greys a Waterloo ne derogèrent pas à ce phénomène et c'est la raison pour laquelle cette charge alla se perdre dans les lignes française alors que Wellington se serait contenté de la fuite de l'infanterie du Ier corps .
Leonardo